STRUCTURE DU MÉMOIRE
Donc : Au départ je fait par de mon attachement à développer cette question des « imaginaires » qui apparait beaucoup ces derniers temps, qui m’avait été donné à connaitre lors de mon parcours à l’ensci. Je chercher par un rapport d’analogie à faire un rapprochement entre la figure de la décomposition (le pourri, le déchet, le cadavre, le mort qui est vivant) et la mutation de nos sociétés et donc du design. Nous nous prenons des turbulences successives dans nos vies qui mettent en crise une partie des fondamentaux de nos sociétés, et appellent par là à ce que nous continuions à en mettre d’autre en crise. Le passage du vivant à l’inerte, puis au vivant et etc… qu’offre le processus de décomposition me paraissait potentiellement porteur d’information et de développement quant aux changements de mentalités à adopter dans le design.

S’en suit une bifurcation de sujet à la lecture d’un écrivain majeur à mon sens : la rencontre de la pensée de Murray Bookchin. Le projet municipaliste (suite augmentée et « écologisée » du communisme décentralisé) ne fait que confirmer mon adhésion (progressive) aux propositions alternatives de projet de société, motivé par ma sidération personnelle quant à la tranquillité effrayante avec laquelle nous prétendons combattre les désastres écologiques à venir, et donc logiquement ceux humains.

Bifurcation donc, dans le sujet, passage d’un intérêt pour la création d’imaginaires nouveaux à une interrogation sur l’action concrète, la mise en place d’un idéal concurrentiel qui permettrait un dépassement de notre société : l’anarchisme.
introduction nécessaire sur définition du sujet.
Déjà il m’importe d’ancrer directement ce mémoire dans l’actualité, et mis en regard avec l’évolution de ma conception personnelle du métier auquel je me destine : le design.
Des banalités : 7 années d’études et plus j’avance, plus je me détache des attractions initiales qui ont motivés mon choix de cursus.
Il est primordial de comprendre que j’ai voulu m’octroyer le temps de ce mémoire comme celui d’un moment de définition de mon rapport au design, en le mettant à l’épreuve de se donner une « stabilité » ou une consistance. Je conçois moins le mémoire comme un instrument, au service de l’élaboration d’un projet de diplôme, qu’à un luxe fantastique qui permet de rentrer en profondeur, de recherche de ce qui donne un « élan » (et donc au projet moteur) à notre pratique.
La définition de mon sujet perso a demandée du temps, lui même distendu par le rythme imposé par le covid. Il me parait donc important d’en parler ici, presque comme une première partie, non pas car elle serait absolument intéressante, mais parce qu’à travers l’explication de ce processus, il m’est possible d’étendre le champ théorique que je découvre et enrichi graduellement, et que je tente d’étendre dorénavant dans mon expérience (je me rattache à un discours ambiant sur notre société qui oriente ma pratique : ce processus de recherche de la racine de ce qui fait que je veux toujours devenir designer est en soi un trajectoire qui se «radicalise »). Tout ça me fait apparaitre le design comme une composante de la lutte des classes.
Le "marché" (& la marchandise qui en découle) = supériorité de l'intérêt privé => incompatibilité technique avec les enjeux écologiques & Humains.
Dès lors qu'on prends en compte que le problème écologique de nos sociétés relève d'une organisation de la société, d'une diffusion d'un modèle de rapport social (homo oeconomicus) qui découle directement de nos structures collectives (organisation du travail, répartition des tâches, entreprise cellule de base, solutionnisme technologique, rapport hiérarchique, recherche constante du dégagement de la "marge" et poursuite de l'accumulation) : alors on adopte un regard matérialiste écologiste. Cad que je me concentre moins sur une critique "artistique" ou morale (qui pourrait être faite sur la consommation par exemple => dire que notre rapport est dégradé etc...) et il apparait que les points de ruptures auxquels nous sommes arrivés ne sont solutionnables que dans une réflexion globale sur nos moyens collectifs de prise de décision, et de sentiment d'appartenance totale à la société civile (+ critique du mode de décision vertical, le monde du travail est celui qui échappe le plus au prises de décisions démocratiques comme le fait remarquer Danièle Linhart). Le champ "économique" et productiviste n'est pas quelque chose à éluder de la réflexion, mais bien le coeur du problème. Toute réflexion écologique qui oublie de s'intéresser à la place du travail (et aux mentalités & représentations qui en découle) n'est qu'artifice et divertissement voué à l'échec. C'est une tactique douce de redécouverte de la puissance collective, la nécessité de s'organiser en corps intermédiaires pour nous sortir de l'état catatonique dans lequel nous sommes plongés par aliénations successives subies au quotidien par tous (à des intensités différentes).
Le rapport au travail est à comprendre de manière extensive et pas forcément anthropocentrée : il concerne l'agentivité des vivants, capturés dans une relation capitaliste. La révolution écologique est une révolution anthropologique.
Dans le domaine organisationnel, l'autogestion (qui signifie administration autonome), également appelée (dans le contexte d'un processus de mise en œuvre autonome) processus exécutif, est l'utilisation de toutes les méthodes, compétences et stratégies par lesquelles les participants à une activité peuvent guider la réalisation de ses objectifs avec autonomie dans la gestion des ressources. Cela se fait par la fixation d'objectifs, la planification, la programmation, le suivi des tâches, l'auto-évaluation, l'auto-intervention et le développement personnel.
Considérer que l'autogestion (mis en miroir avec les aspirations qui se font de plus en plus pressantes de reprise en main de nos conditions d'agir)
…Vilém Flusser
ou l’angle de la perfidie.
« En anglais, ce mot est tout à la fois un substantif et un verbe – détail qui caractérise bien, de façon générale, l’esprit de la langue anglaise. En tant que substantif, il signifie entre autres choses “projet, plan, dessein, intention, objectif”, mais aussi “mauvaise intention, conspiration”, ainsi que “forme, configuration, structure fondamentale”, toutes ces significations et d’autres encore étant liées aux idées de “ruse” et de “perfidie”. En tant que verbe – to design – il veut dire notamment “manigancer, simuler, ébaucher, esquisser, donner forme” et “procéder de façon stratégique”. Ce mot vient du latin ; il contient le substantif signum, le signe, dont la très lointaine racine est aussi celle de l’allemand Zeichen. Selon l’étymologie, to design veut donc dire “dé-signer” quelque chose : lui ôter son “signe”. »
Vilém Flusser, Petite philosophie du design, Circé, 2002, p. 7.
Roger Sue dans Ecologie politique: que reste-t-il de la pensée d'André Gorz ?

« ce qui fait et ce qui produit la valeur -ce qui produit la richesse-, échappe à l’entreprise. L’entreprise n’est plus le lieu fondamental de la création de richesse. La richesse elle se crée à travers les individus qui vont coopérer, souvent d’ailleurs de manière partielle, momentanée (nous allons tous être plus ou moins des intermittents du spectacle d’une certaine façon) mais sur des modes de productions qui sont le capital humain, qui sont les compétences, qui sont la formation, qui sont les expériences, ce que Gorz élargissait à la notion de sociabilité. Bref, toute chose que l’entreprise ne peut pas contrôler et qu’elle ne peut pas s’approprier : on ne s’approprie pas la créativité de quelqu’un, on peut la provoquer. »
-exalter la créativité dans les limites de ce que le patron veux bien
-richesse qualitative faite de liens sociaux
-mesure transitoire (donner de l’assurance à une nouvelle économie)
maitriser le sens de sa vie.
Lutte des classe = design
+ limite de la rationnalité

==> les ouvriers à domicile travaillaient à leur rythmes.
Historiquement, les premières « factory », en centralisant les futurs ouvriers dans un même lieu (et donc en faisant baisser les couts de production par l’organisation excessive et le contrôle social), à donné le top départ à une concurrence déloyale qui met une pression financière indépassable pour les tisserands en travail à domicile. Ces mêmes ouvriers sont donc allés dans les grandes usines pour trouver du travail et survivre
+ Angleterre 18ème siècle : les paysans irlandais et écossais travaillaient de manière communale. Mais les grands propriétaires terriens ont décidés de les confisquer, partitionner les champs en érigeant des murs de pierre sèche. Les paysans incapables de survivre face aux impôts demandés, ont donc afflué en masse dans les usines fraichement construites qui les attendaient pour leurs donner des conditions de travail dégradées comparées à leur situation antérieure.
Le début de la révolution industrielle (puisque Angleterre modèle de base capitalisme) s’est fait sous la contrainte.

« Mais à tout seigneur tout honneur. L'initiative la plus néfaste revient à la duchesse de Sutherland. Cette femme, dressée de bonne main, avait à peine pris les rênes de l'administration qu'elle résolut d'avoir recours aux grands moyens et de convertir en pâturage tout le comté, dont la population, grâce à des expériences analogues, mais faites sur une plus petite échelle, se trouvait déjà réduite au chiffre de quinze mille. De 1814 à 1820, ces quinze mille individus, formant environ trois mille familles, furent systématiquement expulsés. Leurs villages furent détruits et brûlés, leurs champs convertis en pâturages. Des soldats anglais, commandés pour prêter main-forte, en vinrent aux prises avec les indigènes. Une vieille femme qui refusait d'abandonner sa hutte périt dans les flammes. C'est ainsi que la noble dame accapara 794.000 acres de terres qui appartenaient au clan de temps immémorial. »
Karl MARX, Le Capital - Livre premier - Le développement de la production capitaliste (VIII° section : L'accumulation primitive, Chapitre XXVII : L’expropriation de la population campagnarde)

S'en suit une analyse historicité du design (lien design/pensée de l'époque => logique industrielle prend sa source dans l'exploitation, quels sont donc les voies de sorties ?)
-Savoir-faire
-ouvrages collectifs
-amateurisme
-rotation et dé-spécialisation
division manuel & intellectuel => quelle réunification possible ? (où ça ?)

Élisée Reclus sur comment le monde n’est rien d’autre que la somme du travail auquel chaque humain vivant ou mort à contribué (progrès recherche, science, etc repose sur l’accumulation du travail accompli précédemment)
« Les outils ou les savoirs qui permettent de réaliser nos activités proviennent nécessairement d’autres travailleurs, des générations précédentes… et l’évaluation de la rétribution de ce qui doit revenir à chacun est nécessairement arbitraire. »
patrimoine commun

« Les italiens qui mouraient du choléra en creusant le canal de suez, ou d’ankylosite dans le tunnel du Gothard, et les américains que les obus fauchaient dans la guerre pour l’abolition de l’esclavage, ont contribué au développement de l’industrie cotonnière en France et en Angleterre, non moins que les jeunes filles qui s’étiolent dans les manufactures de Manchester ou de Rouen, ou que l’ingénieur qui aura fait (d’après la suggestion de tel travailler) quelque amélioration dans un métier à tissage. Comment vouloir estimer la part qui revient à chacun, des richesses que nous contribuons tous à accumuler ? »



Je raconte la brève histoire de mon grand père et du livre La soupe aux herbes sauvages, d’Émilie Carles. L’articulation entre nécessité du combat écologique, et le caractère fondamentalement populaire, c’est-à-dire démocratique, émancipateur et social de ce combat s’est fait de plus en plus clair.

La re-formulation se fait donc en faveur d’un question plus politisée et partisane : à quoi pourrait bien ressembler un design anarchiste ? Pourquoi fait-on constamment référence à William Morris comme le père du design moderne (en établissant un lien de filiation clair entre notre contexte de design et le sien) mais jamais comme un anarchiste convaincu, avertissant des dysfonctionnement et des dangers inhérents au modèle capitaliste d’organisation de la production-marchandise ? C’est un sentiment difficile à limiter qu’est celui dans lequel je baigne depuis que ces questions enflent dans ma tête. Sentiment d’être constamment abusé par un discours, qu’il faudrait se contenter d’un poste de machiniste-esthéticien dans un cadre de production, lui, inquestionnable (l’industrie de masse). Une certaine honte d’être désigné co-responsable d’un désastre dont nous sommes inégalement -justement- responsable => mise en cause du mode d'organisation de nos sociétés.


"Tragédie des communs" => quelle vision des espaces/choses qui n'appartiennent à personne ?

anthropologisation du design (fait de recentrer une discipline sur l’anthropologie) : le design commandité par l’industrie tend à s’uniformiser, et surtout notre conception générale et nos présupposition de comment les choses marchent, s’assemblent, la manière dont on imagine l’utilisation et la vie des services/produits créés sont forcément fausses, d’autant plus que nous nous basons sur une partie étriquée de la réflexion. Tout ça contribue à caricaturer les utilisateurs plutôt que les adresser. De là découle une uniformisation dans le différence de ce qui nous entoure, et ce qui nous entoure donne forme à nos esprits (James Baldwin : « un enfant se sert de ce qu’il voit, c’est tout ce qu’il a. On est forgé par ce qu’on voit, les choix qu’on fait » ; puisque apprendre c’est découvrir d’abord, approfondir ensuite).
Productivisme et exploitation de masse
plannification ? quel système d'extraction/transformation des "ressources" ? métissage des moyens de productions ? si la logique n'est plus soumises aux objectifs marchands, alors laquelle ?
Déplacement de qualificatif de richesses de l'objet/service produit, au contexte humain et aux rapports humains qui ont amenés à cette finalité.
Le "processus" et la qualité de celui-ci devient alors l'objectif en soi.

anarchisme / libertaire / autonomie / autogestion / municipalisme / collectivisme / socialisme.

-rentrer plus en détail dans les différentes notions centrales, et développer les vues sociales & modèles proposés.
"Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience."
Marx
(Pas exhaustif et définitif
++ exemples)
-la question sociale comme levier de compréhension majeur des enjeux écologiques et des perspectives pour sortir du système de crise.
-que suppose les collectivisations ?
-La quête de puissance au coeur du désastre écologique en cours.
-la hiérarchisation du monde comme moteur de nos hiérarchies conceptuelles (la structure)
-l'écologie sera populaire ou ne sera pas
-La question écologique « ascendante » est donc différente de la vision technocratique (démocratisation des savoirs, nécessité d’ouvertures).
-constat commun de dégradation généralisée : 2 voies possibles entre écologie institutionnelle, qui délègue la gérance de la crise aux institutions responsables de l’état du monde, et la voie qui exploite les crises du système pour rendre la décision aux concernés. Populaire contre technocratique. Jugulation de la pollution contre renversement culturel.
+"les nouveaux commanditaires"
-la spécialisation à outrance est un vecteur d'aliénation profondément démobilisant (rapport parcellaire au monde).
1/ Nos conceptions mentales découlent de nos mode d'organisation
II - Organisation sociale : comportements & attitudes
design est un activité humaine de réflexion/conception de ce qui environnement.
Si tout le monde doit être en charge, alors il faut nous armer politiquement, critiquent, matériellement, mentalement.
C’est donc choc des valeurs, mais surtout condition d’émancipation des humains & de la production.
Et c’est dans ces moyens/relations et objectifs de production que se met le design, archi, art…(leviers, ethos = milieux clés de transformation sociale).
Il nous faut interroger nos milieux collectivement, pour ne pas devenir "Bureaucrate du bien-être" (Illich) => idéologie de la rationnalité technomarchande et du monde comme projet à solutionner.
III - Autogestion : principes écosophiques
IV - L'Autogestion : action directe & action concrète
Le contrepied intéressant proposé par les modèles collectivistes et communistes est la redéfinition du luxe non plus comme une rareté (entretenue comme telle), mais comme une approche hautement sensible & collective d'un "droit au bien vivre" de tous.


2/ "homo oeconomicus" & design
3/ Hiérarchie & "créativité"
4/ Nouveaux Modèles : Convivialité & "associativité" : "Le progrès ne vaut que s’il est partagé de tous."
2/ Influence de la pensée anarchiste dans la pensée écologique, et inversement -
1/ Définitions nécessaires
décentralisation / autodétermination / démocratie directe / critique matérielle de la société & des régimes de productions / exploitation
I - Anarchismes
2/ Dynamiques d'organisations et de délibération : le collectif au service de l'individu
4/ Partage des Savoirs
émancipation collective pour libération individuelle
Le principe de dialectique matérialiste et la formation des subjectivités
Chacun est tantôt maitre et élève des autres (Paulo Freire)
Constructions personnelles et autonomisations des sujets
passage d’une structuApprentissage et autodétermination à travers la participation (on deviens citoyen) face à l’enseignement individualistere statique et figée de l’organisation sociale (hiérarchique), à quelque chose de plus dynamique, organique (auto-organisé, pensé comme une culture et pas juste comme un outil)
3/ Production de "richesses" : écologie matérialiste
1/ L'autogestion en théorie
1/ Autogestion & communauté de métier : la Commune de Paris, 1871
2/ Autogestion & production : Expropriations Argentines
3/ Autogestion & urbanisme : John Turner
4/ Autogestion & autoconstruction : Walter Segal
5/ Conclusions d'observations
(5/ ZAD à insérer ? )
V - Entretiens -
Plusieurs pdv contradictoires :
-« Jamais nous ne nous séparerons du monde pour construire une petite chapelle dissimulée dans de vastes ténèbres. » - nécessité des espaces d'autonomie comme laboratoires politiques et insurrectionnels.


John Turner est un architecte britannique qui a beaucoup écrit sur le logement et l'organisation communautaire, ses écrits étant influencés par une période formatrice passée à travailler dans les colonies de squatters du Pérou de 1957 à 1965. Là-bas, Turner a étudié et conseillé un certain nombre de programmes de reconstruction et d'amélioration des bidonvilles qui faisaient partie d'une initiative nationale de développement communautaire. À cette époque, le Pérou était également un centre de débat majeur sur la politique du logement, le développement communautaire et le rôle de l'auto-assistance.
La thèse centrale de Turner soutenait que le logement est mieux fourni et géré par ceux qui doivent l'habiter plutôt que d'être administré de manière centralisée par l'État. En ce qui concerne l'auto-construction et l'autogestion des logements et des quartiers, Turner affirme que le Nord global a beaucoup à apprendre des villes en développement rapide du Sud global. Par le biais d'un certain nombre d'études empiriques, dont certaines ont été publiées dans un recueil pour Habitat International Coalition intitulé Building Community, il a montré clairement que les quartiers conçus avec des groupes locaux fonctionnaient mieux, car les gens étaient des experts de leur propre situation et devaient avoir la "liberté de construire", une expression qui est devenue le titre d'un recueil édité par Tuner.

Walter Segal était un architecte connu pour avoir conçu un système d'autoconstruction basé sur une construction à ossature en bois. Conçu initialement comme une solution de logement temporaire et bon marché pour sa famille, Segal s'est rapidement rendu compte de sa durabilité et de son potentiel en tant que système pouvant être utilisé par d'autres personnes souhaitant construire leur propre maison. Le système modulaire se distingue par sa flexibilité et son ouverture à l'interprétation de l'utilisateur, tant dans le processus de construction lui-même que dans son utilisation future. Il permet à l'utilisateur-constructeur de prendre le contrôle de son environnement et peut être considéré comme une critique de l'habitat de masse homogène de l'époque qui n'avait aucune capacité de participation ou de personnalisation.

Fédération des artistes et artisans
Constitution d'un corps intermédiaire construit horizontalement (affranchi des hiérarchies alors faites entre arts dits "nobles" et arts du quotidien (artisanat). Le développement d'une mutuelle permet de ne pas subordonner la démarche créatrice à un intérêt privé, mais de tourner le rôle et surtout la place des arts vers le public et la société civile.
à définir

Alors que la crise économique est attisée par les gouvernements argentins successifs, provoquant de vastes mobilisations ouvrières, un mouvement de reprises d’usines par leurs ouvrier·ères émerge au début des années 2000. Aujourd’hui, les entreprises « récupérées », très souvent sous forme coopérative, sont au nombre de 370, versant des salaires à près de 16 000 travailleur·ses. Les difficultés auxquelles elles font face s’accumulent d’autant plus que l’État et le grand patronat ne cessent de leur mettre des bâtons dans les roues, y compris par la répression violente. Pourtant, le nombre d’entreprises récupérées continue d’augmenter.
FIN

Conclusion
à définir